À l’aube.
MOI, piéton, dans un désert… de neige.
Dans un village de fantômes endormis.
Il y a…
La trace de mes pas dans l’étendue immaculée de la pureté.
Les lampadaires : mes phares.
Une continuité.
L’éclat des ombres sur l’éphémère blancheur du sol.
Les chants traditionnels dans un silence tambour.
(TAMBOUR)
Les chênes gris, soldats tordus et rangés : mes phares.
Une transformation.
Le temps, voleur de traces.
Du blanc effacé par du blanc.
La noirceur SUPPLANTÉE.
Une révélation.
À l’aube d’un monde idéal, je n’existe plus.
Et vous non plus!
Écrivaine : Noémie Simard (Étudiante en études littéraires françaises à l’UQAC)