parce qu’au moins, le crayon ne
ressent pas les tremblements
de ma voix
n’a pas ce regard lourd qui attend
que les prochains mots sortent en mutilant
ma bouche mes lèvres
une armée de petites lames coincées
bien au creux de ma gorge
Catherine Fortin (étudiante en études littéraires françaises – UQAC)