Source photo : Anick Bouchard
Vers 11 heures, mercredi le 2 décembre 2015, les étudiantes et étudiants du département en travail social ont organisé un die in dans le centre social de l’Université du Québec à Chicoutimi. Le but de cet événement était d’organiser un coup d’éclat, afin d’attirer l’attention de la communauté étudiante de l’université sur les coupures qui sévissent dans le milieu communautaire.
Dans les derniers jours, les étudiantes et étudiants du département en travail social ont voté pour une journée de grève prévue pour le 2 décembre. Cette décision fut prise afin de faire preuve de solidarité envers le milieu communautaire. À propos du die in, l’idée était ressortie durant la grève contre les mesures d’austérité, au printemps 2015. Si, au départ, l’idée du die in vient du comité de mobilisation de l’UQAC, les étudiantes et étudiants du département en travail social ont décidé de reprendre le concept, car l’idée n’avait pas aboutie durant la grève contre l’austérité, en avril 2015.
Source photo : Anick Bouchard
Lors d’un entretien avec Anne Guay, étudiante en travail social, il est possible d’apprendre que les étudiants du département ont coordonné leurs actions du 2 décembre avec celles du milieu communautaire du Saguenay, afin de démontrer leur solidarité envers leurs futurs collègues de travail. Les étudiants en travail social ont communiqué à quelques reprises avec des membres du Mouvement d’Éducation Populaire et d’Action communautaire du Québec (MEPACQ), mais la jeune étudiante confie que leurs principales sources d’informations pour la planification de cette journée de grève furent les nouvelles disponibles sur Internet et les journaux.
Source photo : Anick Bouchard
En plus du die in, les étudiantes et étudiants en travail social ont également accroché des banderoles sur le mur à l’entrée du Centre Social de l’UQAC, afin de donner une bonne visiblité aux revendications du milieu communautaire au cœur de la communauté étudiante.
De plus, la jeune étudiante précise que les étudiants en travail social soutiennent les revendications du milieu communautaire, car ces revendications soulignent les coupures qui atteignent les plus démunis de notre société, alors que les revendications du Front Commun touchent davantage une question salariale.
Source photo : Anick Bouchard
Suite à ce die in, les étudiants et étudiantes en travail social ont participé en après-midi à l’événement « Le 2 décembre, on maintient la pression! ». Pour plus d’informations sur l’événement, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :